5 trucs pour lâcher-prise

par | Août 5, 2022 | Non classé | 0 commentaires

Ahhhh les vacances… période idéale pour lâcher-prise après le tumulte d’une année bien remplie, une année à courir à droite et à gauche. Les enfants, le boulot, les horaires, les sorties, les contraintes, les emmerdes, les transports, la pandémie, les rencontres, le sport…

OK donc pendant les vacances, c’est décidé, je lâche prise ! Mais comment on fait ?!! Découvrez 5 trucs pour vous y aider.

1/ Lâcher-prise, c’est ACCEPTER ce que vous êtes en train de vivre.

Accepter qu’IL Y A DES CHOSES QUE VOUS NE POUVEZ PAS CHANGER. C’est seulement comme ça que vous transformerez la situation. Quelques exemples du quotidien :

Vous n’avez pas le pouvoir de changer la météo.

Vous n’avez pas le pouvoir de réduire le délai d’attente aux caisses.

Vous n’avez pas non plus le pouvoir de contrôler ce que les gens pensent de vous, de changer la pandémie, le coût de l’essence, les bouchons sur la route, les retards de livraison au boulot…

VOUS AVEZ LE POUVOIR DE DÉCIDER QUOI FAIRE DE LA SITUATION ACTUELLE, du moment présent. Ça, c’est du lâcher-prise, et c’est déjà énorme !

2/ Lâcher-prise : bye bye perfectionnisme

Lâcher-prise, c’est accepter que les choses ne sont pas parfaites, que NOUS ne sommes pas parfaits. On s’en-tête parfois à faire les choses pour atteindre LE résultat que nous attendons. Le SEUL et UNIQUE résultat que nous attendons. Car pour nous c’est le SEUL résultat valable, acceptable.

Je vais vous raconter quelque chose : je mets toujours des heures et des heures à écrire mes posts sur les réseaux sociaux. Je cherche à écrire les posts les plus pertinents possible, les plus clairs possible, les plus agréables à lire, les plus percutants, les plus parlants, les plus socialement corrects… Résultat : je me documente énormément, je change 50 fois mes phrases, je nuance, je modère, je supprime, je me demande ce que les autres vont penser de ce que j’écris, je re-modifie, j’arrête, je reprends… j’y passe des heures, et pas les heures les plus agréables, parce que je suis en quête du post PARFAIT ! Celui dont personne n’aura rien à redire, celui qui fera des vues, celui qui prouvera que je suis compétente dans mon domaine…

Et puis arrive un moment où j’en ai marre de tourner en rond, de me torturer l’esprit de questions sans réponse. J’arrête de me demander comment faire le post idéal, et je me pose cette question : QU’EST-CE QUE J’AI VRAIMENT ENVIE, MOI, D’ÉCRIRE, DE TRANSMETTRE ?

Et souvent, c’est à cet instant que ça se débloque. J’écris. Et je me dis que si la perfection est inatteignable, c’est que les erreurs et les failles doivent être normales, humaines, autorisées… et surtout qu’elles ne me définissent pas. Ces posts ne prouvent rien sur moi, ne font pas de moi quelqu’un de compétent ou d’incompétent. Ils ont le mérite d’exister pour ceux à qui leur message parlera, c’est tout. Et c’est ça leur but.

Et quand j’en suis à ce stade, c’est là que je lâche mon perfectionnisme, je lâche cette obsession de résultat pour revenir à l’essentiel : le sens. C’est là que je lâche prise.

POUR LÂCHER-PRISE, ESSAYEZ DE VOUS DÉTACHER DU RÉSULTAT ET DE VOUS CONCENTRER PLUTÔT SUR CE QUE VOUS AVEZ ENVIE DE FAIRE. Un peu comme le font les enfants : ils ne cherchent pas systématiquement à atteindre un résultat, ils font ce qui les inspirent…

3/ Pour lâcher-prise, faites-vous confiance !

Lâcher-prise, ça veut dire se faire confiance, croire en ses capacités. Se dire que si on ne contrôle pas la situation à 100%, et qu’il arrive quelque chose d’inattendu ou de difficile, nous mobiliserons nos capacités pour rebondir, pour y faire face et envisager des solutions.

Lâcher-prise, c’est aussi se dire que vous avez tout fait auparavant, vous avez tourné le sujet en long et en large pour trouver une solution, et donc que vous pouvez vous en remettre à autre chose. Vous avez fait votre part, à partir de là, rien ne sert de vous épuiser inutilement comme un hamster dans sa roue.

Ce n’est pas abandonner, ni abdiquer. C’est avoir suffisamment confiance en vous pour connaître vos limites. C’est avoir suffisamment de courage pour vous dire que cela ne relève plus de vous.

Je pense que le lâcher-prise n’est pas un mode de vie, ni un art de vivre, c’est un outil que l’on peut utiliser quand on en ressent le besoin. Comment savoir quand lâcher-prise ? Faites-vous confiance 😉 Votre tête, vos émotions ou votre corps vous le suggèreront. Il suffit parfois de bien tendre l’oreille.

POUR LÂCHER-PRISE, AYEZ CONFIANCE EN VOS CAPACITÉS ET ACCEPTEZ VOS LIMITES.

4/ Laissez-vous surprendre en lâchant prise

C’est la méthode Forest Gump : « Maman disait toujours, la vie c’est comme une boite de chocolat on sait jamais sur quoi on va tomber ».

Lâcher-prise, c’est aussi se laisser surprendre, quitter le prévisible pour être dans la richesse de la spontanéité. J’ai entendu dans une conférence une anecdote sur Aimé Jacquet lors de la Coupe du Monde de foot 98.

Lors de la finale France-Brésil, Aimé Jacquet dans les vestiaires a dit à son équipe : les gars, ce soir, vous n’aurez jamais à justifier les résultats du match, qu’on gagne ou qu’on perde. Éclatez-vous, oubliez-tout. Vous n’aurez plus l’occasion dans votre carrière de vivre une coupe de championnat du monde dans votre pays. Oubliez tout ce qu’on a vu à l’entrainement. Eclatez-vous ensemble !

Lâcher la notion de résultat, pour faire confiance en l’expérience, et se laisser surprendre par la magie de l’instant, la magie du collectif. Et parfois on comprend plus tard, le sens de nos expériences, comme si toutes nos expériences, bonnes ou mauvaises, contribuaient à quelque chose de plus grand que nous.

Soyez CURIEUX de ce qui peux se passer lorsque vous laissez les choses se faire. Changement de plan de dernière minute, tel endroit est fermé, trop de monde, il pleut,… et si ces occasions nous donnaient l’opportunité de faire autre chose ? Un truc auquel on n’avait pas pensé et qui pourrait nous être bénéfique ?

5/ Foutez-vous la paix !!!

Pour reprendre le titre du livre de Fabrice Midal, « FOUTEZ-VOUS LA PAIX ! Et commencez à vivre », on a parfois envie que les autres nous foutent la paix, mais on pense rarement, voir jamais, qu’il y a bien des fois où l’on pourrait aussi SE FOUTRE LA PAIX À NOUS-MÊME ! Fabrice Midal nous propose de transformer ces injonctions qui nous empêchent de lâcher-prise comme « il faut être calme », « il faut être fort » ou encore « il faut être parfait »…

On ne se rend plus compte à quel point nos journées, et même nos vacances, sont ponctuées de « il faut que… », de « je dois… », et la cerise sur le gâteau « j’aurais dû…».

Il faut que mes enfants fassent plein d’activités pour être une bonne maman/un bon papa, il faut que je cuisine des petits pots maison à mon bébé, il faut tout planifier pendant les vacances pour être sûr de ne rien manquer, il faut avoir bien travaillé avant pour mériter sa pause bronzette pendant des heures, il faut avoir des activités à raconter à son retour de vacances, j’aurais dû prendre l’autre itinéraire on ne serait pas tombés dans les bouchons, je dois travailler beaucoup pour réussir, je dois méditer pour devenir une meilleure version de moi-même… MAIS FOUTEZ-VOUS LA PAIX !!!

Facile à dire, difficile à faire. Nous luttons tous contre ces automatismes qui sont tellement ancrés en nous que nous n’en sommes bien souvent pas conscients. Et d’ailleurs, le 1er pas, c’est juste de prendre conscience de ces petites phrases qui s’imposent dans nos têtes comme des lois universelles. Juste, déjà vous rendre compte de ces phrases…

Et ensuite ? Perso quand j’en attrape une au vol, je me répète un bon « MAIS FOUS-TOI LA PAIX !! ». Peut-être qu’en mettant le doigts dessus, vous aurez envie de les transgresser et de vous en créer de nouvelles qui vous sont plus bénéfiques ?

Vous avez maintenant quelques astuces pour essayer de lâcher-prise. Le lâcher-prise s’expérimente. Alors même si vous ne réussissez pas du 1er coup, ça vaut le coup d’essayer non ?

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